Hommages à Jean Perrot parus dans la presse

Le français aujourd’hui, n°224

Jean Perrot, éclaireur de la littérature de jeunesse

extrait :

Jean Perrot nous a quittés le 19 décembre dernier. Il faisait partie de notre équipe de rédacteurs. Il avait contribué à créer, en 1981, la chronique « Littérature de jeunesse » du Français aujourd’hui en proposant avec Germaine Finifter une première étude sur la violence. Par la suite, ses nombreux articles ont régulièrement élargi notre réflexion, enrichi nos connaissances ; ils ont contribué à modifier nos représentations et nos pratiques dans un domaine que l’on a gagné à apprécier et à redécouvrir sans cesse.
Au total, de 1976 à 1995, Jean Perrot a donné à notre revue vingt-sept contributions. Elles ont porté tantôt sur les spécificités de l’édition jeunesse, tantôt sur un auteur, une œuvre : par exemple « Le roi Mathias 1er de J. Korczak, ou le secret du nom » (n° 101, 1993). Elles ont pu présenter une thématique : « Archéologie des familles : la broche et l’épée, les gemmes et la croix » (n° 85, 1989) ; ou une catégorie d’ouvrages : « L’album, un nouveau genre littéraire ? » (n° 64, 1983) ; le documentaire : « Révolution : du documentaire à la fiction » (n° 82, 1988) ; une catégorie de romans : « “Offensive” romans : histoires, histoire » (n° 80, 1987).
Relisant ses chroniques, on observe qu’il est revenu de façon récurrente sur un sujet qu’il considérait comme majeur et qu’il s’est toujours attaché à traiter avec le plus grand soin, à savoir la relation entre culture, texte et jeune lecteur. 

pour lire la suite : https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2024-1-page-115.htm

Le français aujourd’hui, n°224

À Jean Perrot

extrait :

L’ami Jean Perrot était un enseignant-chercheur en littérature comparée qui a su résister à la déferlante structuraliste sans pour autant se contenter d’un pré carré traditionnel à défendre coute que coute. Angliciste et russophone, très attentif aux recherches psychanalytiques et esthétiques, c’était surtout un littéraire au grand tact dans ses lectures comme dans ses études, qui a su très tôt engager la critique dans le domaine de la littérature enfantine à la suite d’un Marc Soriano. Les conceptualisations qu’il a ouvertes sont nombreuses et restent à ce jour heuristiques : de sa formule associant jeune lecteur et créateur, « surprises et bêtises », à son intérêt pour le style baroque dont les turbulences le fascinaient jusqu’à les retrouver dans les jeux enfantins. Mais in fine ce qui tenait Jean, dans ses recherches comme dans les multiples rencontres et amitiés qu’il a su animer en France et dans de nombreux pays, c’est un gout profond pour l’enfance. Sa voix au charme mystérieux, qu’on entend aussi dans ses écrits, nous le fera revivre longtemps comme sous le signe d’une gémellité associant l’érudition du chercheur littéraire à un imaginaire ludique qu’on oserait dire débridé.

pour lire la suite : https://www.cairn.info/revue-le-francais-aujourd-hui-2024-1-page-123.htm

La revue des livres pour enfants, n°335

Hommage à Jean Perrot. Un parcours remarquable dans la recherche en littérature de jeunesse 

à lire : https://cnlj.bnf.fr/sites/default/files/rlpe-335.pdf

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