Atelier d’écriture avec Didier Lévy – 10 décembre 2022

Ce samedi 10 décembre 2022, les ateliers d’écriture animés par Didier Lévy touchent à leur fin.

Pour rappel, lors des deux derniers ateliers, les participants ont composé une liste de personnages. Dans cette liste, ils ont choisi un personnage et ont commencé à inventer son histoire.

Ce dernier atelier a commencé par une présentation des différents auteurs et éditeurs jeunesse que Didier Lévy pense important de lire et de suivre. Parmi les auteurs nous avons pu découvrir : Tomi Ungerer, Claude Ponti ou Michaël Escoffier. Il nous a aussi présenté plusieurs maisons d’éditions comme Memo, Les Grandes personnes ou encore Le Rouergue.

Les participants de l’atelier ont ensuite lu les textes retravaillés depuis le précédent atelier. Lire à voix haute son texte est très important dans le processus d’écriture. Les écrivains en herbe s’en sont bien rendus compte lors de leur lecture : certains ont soudain trouvé leur texte trop long ou mal ponctué ; mais surtout, lire à voix haute permet de voir quel rythme est effectivement donné à  l’histoire, au-delà de la simple intention.

Après chaque lecture de texte, des avis ont été partagés ; chacun a pu dire ce qu’il avait pu penser à son écoute, les émotions ressenties, les images créées. Ces différents avis étaient toujours complétés par le point de vue si pertinent de Didier Lévy, pointant un détail ou incitant à retravailler un passage. Il a, une nouvelle fois, partagé généreusement son expérience avec tous les participants, dans une belle complicité d’écriture. Il a notamment précisé combien la cohérence de la narration est obligatoire pour tout type de texte. Il est d’ailleurs plus simple pour un jeune lecteur que le narrateur reste le même tout au long de l’histoire. Il préconise ainsi un narrateur unique dans le cadre d’un ouvrage jeunesse.

Pour réussir à écrire, il faut trouver son identité narrative et voir jusqu’où cette dernière peut nous mener. Il ne faut pas être en conflit avec soi-même, c’est-à-dire écrire quelque chose que l’on ne voudrait pas écrire ou être trop dur avec son propre narrateur.

Enfin, l’étape qu’il ne faut absolument pas bâcler est le choix du titre. Le titre va être la première chose que les éditeurs vont voir, il est dans l’objet du mail contenant le manuscrit à faire lire. Il doit donc être accrocheur pour que le manuscrit puisse être remarqué parmi des centaines reçus par l’éditeur. Il ne faut pas hésiter à tirer le fil de la curiosité, nous dit Didier Lévy.

L’atelier s’est conclu après un bon moment d’échange entre les participants et l’écrivain-animateur. Nous avons pu en apprendre plus sur sa carrière dans la littérature jeunesse, découvrir ses débuts.

Nous remercions Didier Lévy d’avoir accepté d’animer ces ateliers, c’était un réel privilège. Cette expérience était très enrichissante pour toutes et tous.

Par Mathilde Badoux.

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