Nous voilà à nouveau réunis pour le deuxième atelier d’écriture animé par Didier Lévy.

Pour rappel, samedi dernier nous nous étions donnés rendez-vous à l’IICP pour commencer à rédiger un texte de littérature jeunesse en compagnie de Didier Lévy. Les participants avaient commencé à composer une liste de personnages qu’ils trouvaient intéressants, ils devaient l’améliorer et commencer à réfléchir à ce qu’il pourrait arriver à ces personnages.

Les écrivains en herbe ont été très studieux et inspirés cette semaine, puisqu’ils sont arrivés samedi matin avec des ébauches d’histoires.

Tour à tour, chacun a lu son texte. Lire son texte en public est essentiel à l’écriture. Cela permet à l’auteur de découvrir ce qui va le plus faire écho dans son texte, s’il va toucher les personnes qui le découvrent. Didier Lévy ajoute même, que pour réussir à prendre de la distance avec un personnage qui nous touche particulièrement, il est très intéressant et utile d’avoir le retour d’une personne de confiance.

Didier a proposé après chaque lecture que chacun partage son avis, sur le texte. Les discussions qui ont suivi ces lectures étaient très enrichissantes. Il est très important de recevoir un avis extérieur sur ce que l’on rédige, surtout lorsque cela est bienveillant et constructif. Didier a ensuite, lui aussi, partagé son ressenti et l’a accompagné de conseils pour que chacun améliore certains points.

Si un jour, lorsque l’on écrit, on se trouve dans une impasse, Didier nous conseille soit d’essayer de nous concentrer sur un autre projet ou bien de mettre notre histoire autrement. On peut garder le même personnage mais par exemple modifier entièrement ce qu’il va arriver au personnage, ce ne sera plus la même histoire. Ou alors, on peut simplement changer quelques éléments. Ces modifications pourront apporter une certaine fraîcheur à l’histoire et on pourra repartir sur quelque chose de nouveau et trouver peut-être une nouvelle inspiration.

Le fait d’écrire tous les jours, permet de ne pas se mettre la pression, puisque si rien ne fonctionne aujourd’hui, ce n’est pas grave, on réessayera demain.

Même si les participants de l’atelier ont bien avancé dans leurs travaux, ils leur restent encore du pain sur la planche ! Il faut continuer et retravailler le texte mais aussi commencer à se pencher sur le titre de leur histoire, tâche assez complexe.

Didier propose aussi que chacun recherche, s’il le souhaite, des images, des dessins qui pourraient accompagner le texte qu’ils sont entrain de composer.

Didier aimerait surtout que chacun « attrape le virus » avant le prochain et dernier atelier. Les écrivains doivent prendre plaisir à retrouver leurs personnages et à imaginer ce qu’il pourrait encore leur arriver.

Alors nous vous souhaitons d’être contaminé par ce virus ! Nous avons hâte de découvrir vos
belles histoires dans deux semaines, le 10 décembre pour l’ultime atelier en compagnie de
Didier Lévy.

Par Mathilde Badoux.