Le jour où mon père a disparu

Benoît Séverac, Syros, 2020

Etienne est un adolescent bien dans sa peau même si sa famille et lui sont rejetés par les gens du village. Il n’a en fait qu’un ami, qui n’est même pas du village et qui vit loin de lui, mais qu’importe, lui et Yannis se connaissent par cœur et se soutiennent coûte que coûte.

Il sait bien que ses parents ont participé au Front de Libération Occitan, mais c’était il y a longtemps. Il ne sait d’ailleurs pas pourquoi on les met de côté de cette manière, même si cela doit bien avoir un lien.

Le jour où un prisonnier s’évade, son père disparait. Quel lien ont-ils eu par le passé ? Son père est-il en danger ?

Doit-il partir à sa recherche et le mettre potentiellement en danger ?

Etienne devra renouer avec une famille qu’il ne connait plus, découvrir ce que cache cette disparition pour tenter de faire éclore la vérité, et venir en aide à son père.

Benoît Séverac nous propose un roman qui lie intimement fiction et réalité. Son écriture est très documentée et témoigne de faits historiques liés à l’Occitanie. Le lectorat peut finir par s’imaginer que cette histoire s’est réellement passée. En tout cas, elle aurait pu se passer, et c’est, sans doute, cette fidélité à l’Histoire qui donne tout son crédit à ce roman.

Mots-clés : adolescence, père, Occitanie, réalité, Histoire, quête

Sophie Buquet, Pour l’Institut International Charles Perrault – Janvier 2020

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