Les 25 ans de l’Institut

 

Invitation réalisée par Nicolas Bianco-Levrin

    L’Institut fête ses 25 ans d’existence et, comme vous avez pu le voir sur l’image dessinée à cette occasion par Nicolas Bianco-Levrin, la petite lumière est toujours allumée…

Avec son air espiègle, un petit garçon émerge de sa cape de loup, s’éloigne de l’ombre du loup pour nous éclairer grâce à sa lanterne et nous emmener vers de nouvelles aventures…. Tel un veilleur dans la nuit ou un conteur, qui pose sa lampe sur scène avant de raconter son histoire, il endosse le rôle de celui qui avance, qui écoute, qui regarde, qui se tient en éveil. A l’instar de Victor Hugo ou de Rimbaud, il est le voyant, celui qui est chargé d’exercer sa vigilance pour éveiller les citoyens : belle image de l’ombre et de la lumière, de la connaissance contre l’ignorance, du visible contre l’invisible.

Mais j’aurais dû demander à Nicolas de dessiner une petite fille car c’est bien une bande de filles qui dirige depuis un an maintenant l’Institut : 8 filles de tous âges et de tous horizons, jeunes retraitées, femmes actives, étudiantes, elles ont repris avec passion et dynamisme ce devoir de veilleuses de mémoires. AMarie, Françoise, Jeanne, Dominique, Laure, Dominique et Dominique, un grand merci pour faire partie de cette bande de filles…. et nous donner ces exemples de femmes hyper actives, pétillantes de générosité et d’inventivité !

A l’heure où l’Institut International Charles Perrault est une des dernières associations culturelles de promotion et de diffusion de la littérature de jeunesse, émanant de la période militante des années 90 de diffusion de la lecture sous toutes ses formes et où son rôle scientifique et de méditation culturelle continue de battre son plein, le pari de la connaissance, de la sensibilité et de la citoyenneté est relevé.

Entouré par un réseau de chercheurs, en particulier à l’international (Kodjo Attikpoé pour le Canada, Khalid Risk pour le Maroc, Alexandra Zervou pour la Grèce, Natividade Pires et Claudia Pereira de Sousa pour le Portugal, Elvira Delungo ici présente pour l’Espagne, entre autres chercheurs), réseau patiemment tissé par Jean Perrot, fondateur de l’Institut et premier universitaire à avoir obtenu une chaire en littérature de jeunesse, nous affichons notre dimension internationale et nous continuons de proposer colloques, journées d’études, prix critique ou prix graphique, animations au salon du livre d’Eaubonne, activités de médiation auprès des petits, de formations auprès des plus grands et ce, au plus près des problématiques sociétales et contemporaines : les deux journées sur l’égalité en sont un bel exemple.

Ce lien et cette inscription dans une histoire, nous le devons aussi à la ville d’Eaubonne, qui, patiemment, avec intérêt et curiosité, a accompagné les projets, soutenu les innovations, fait le lien avec les équipes, perrennisé les locaux, et nous sommes reconnaissants à la ville d’Eaubonne de s’être inscrite dans cette aventure littéraire, sociale, humaine et scientifique.

Notre avenir dépendra de notre capacité à nous renouveler, à être proches de nos citoyens, à faire du livre de jeunesse sous toutes ses formes, y compris le numérique, la cheville ouvrière de l’éducation et de la jeunesse, pour cela je ne peux que souhaiter l’embauche d’un service civique et de stagiaires, ainsi que l’arrivée de nouveaux bénévoles.

Les perspectives sont riches à Eaubonne, ville de bouillonnement associatif et culturel, en pointe sur la petite enfance, organisatrice d’un salon du livre de jeunesse, d’un festival de mathématiques, fort de ses jumelages et ses acteurs culturels : le bref, c’est avec joie que nous poursuivons nos efforts en lien avec l’ensemble de ces partenaires ! Et ce ne sont pas les idées qui manquent !

Merci à tous d’être venus pour cette occasion festive, merci à vous monsieur Le maire, merci aux élus et au service de la culture de nous donner ces perspectives et de partager notre enthousiasme ! Vous pouvez désormais partager avec nous cette petite lumière de l’amitié !

Anne Schneider, présidente de l’IICP

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